dimanche 9 mai 2010

Nous avons chacun la responsabilité d'évoluer !

Par Véronique Guérin

« Nous faisons toujours du mieux que nous pouvons »
. Cette acceptation de soi est l’un des quatre accords toltèques énoncés par Don Miguel Ruiz. L'empathie envers soi-même, l’acceptation de ses erreurs et de ses maladresses est essentielle pour éviter de basculer dans la culpabilité et de passer du temps et de l’énergie à ruminer le passé. Elle permet de conserver une estime de soi au delà de nos actes et est déjà en soi une étape fondamentale du développement de conscience.

Cependant, cette acceptation de soi peut devenir prétexte à rester là où l’on est : « Je suis ainsi, c’est ainsi, je ne changerai pas ». Or, la personnalité n’est pas une entité solide et figée mais un processus dynamique. La vie nous offre à tout instant des occasions d’évoluer et il est de notre responsabilité d’élargir notre conscience pour que demain soit différent d’hier. Alors que la culpabilité est tournée vers le passé que l’on ne peut modifier, la responsabilité nous invite à changer, ici et maintenant, pour que demain soit différent d’hier.
Comment ? En soignant nos blessures et en apprivoisant nos peurs, nos colères et nos tristesses pour que la vie puisse nous traverser et nous transformer. Il s’agit de s’accepter avec bienveillance tel que l’on est tout en reconnaissant que nous sommes bien plus que cela.
Cette expérience de non-jugement envers soi-même accompagnée de cette confiance dans sa propre évolution sont également les ferments indispensables pour regarder les autres avec bienveillance et les interpeller avec respect.

2 commentaires:

Michel Saloff Coste a dit…

super

Anonyme a dit…

comment faire dans ce paradoxe : s'aimer soi-meme, s'accepter avec bienveillance,sans tomber dans le "je suis comme je suis et sous-entendu : aimez moi tel que je suis...! (position qui s'apparente à de l'immobillisme) et rester en éveil pour s'interroger afin de ne pas rester figé ! Vrai challenge !! et moi j'adore les paradoxes !!!
pour toute une génération "soigner ses blessures était apparenté à s'occuper de soi et terriblement culpabilisant , c'était taxé de
nombrilisme ,mais le Aime toi toi-meme pour mieux aimer l'autre, est mieux entendu aujourd'hui , ouf !chantal